Women's Environment & Development
Organization
May
2008
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Que du bon sens - investir dans les
femmes !
Six années se sont
écoulées depuis la dernière conférence des Nations unies sur
le financement du développement (FfD); la féminisation
de la pauvreté s'aggrave au jour le jour; certes, les femmes
constituent la majorité des pauvres de la planète - les femmes
et les enfants font partie de plus de deux tiers des milliards
des gens qui vivent avec moins d'1 dollar par jour.
Bien que le Secrétaire général
de l'ONU, les représentants de la Banque mondiale, les experts
en développement ne cessent de soutenir le fait qu'investir
dans les femmes est essentiel au développement, aucune action
concrète n'a été entreprise jusque-là pour améliorer les
conditions de vie de femmes - pourtant ce serait un achèvement
dont toute la société pourrait en bénéficier.
Aujourd'hui, le revenu des
femmes constitue seulement 25 % de celui de toute la planète
et elles ne sont propriétaires que d'1 % des terres. Dans la
plupart des pays, les femmes s'occupent des tâches ménagères
et du reste de la famille. Ce travail non rémunéré et
invisible est évalué entre 10 et 30 % du PIB mondial, estimé
dans les billions de dollars.
La réunion de la Commission de
la condition de la femme de l'ONU (CSW) de cette année, tenue
en mars dernier, a pondéré la question critique qu'est le
financement pour la promotion de l'égalité des sexes afin de
poser les jalons pour la seconde conférence sur le FfD qui se
tiendra à Doha en novembre prochain.
Un grand nombre de femmes
ministres, des femmes responsables des agences et des milliers
d'activistes sont venues de partout portant un message
important : les engagements concernant l'égalité des sexes qui
ont été pris durant les conférences de l'ONU sur le
développement n'ont jamais été mis en œuvre à cause du manque
d'une véritable volonté politique.
Les femmes ont compris depuis
longtemps que ces engagements ne seront respectés que s'ils ne
sont accompagnés des ressources financières adéquates.
Ensemble, elles poussent les gouvernements à réexaminer
l'allocation de leurs ressources et à débourser les fonds
nécessaires à la promotion de la femme.
POUR EN SAVOIR
PLUS
 June Zeitlin,
Directeur
Exécutif | |
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A la Une: Q&R avec le Lt. Gouverneur Lawton
du Wisconsin Interview
réalisée par Anna Grossman, Programme de
Communications
La campagne « Les
femmes réclament des actions américaines concrètes sur le
changement climatique (WDACC) » est la première en son
genre. Elle interpelle les Etats-Unis sur sa politique
en matière de changement climatique ; cette campagne a été
lancée par les organisations des femmes spécialisées dans le
changement climatique. A travers le pays, les groupes de
femmes se mobilisent pour réclamer une action plus
contraignante de la part des autorités américaines sur la
question urgente du changement climatique, plus
particulièrement celle de la réduction des émissions de gaz à
effet de serre et sur sa position sur le post-Kyoto. Nous
avons interviewé le Lieutenant Gouverneur du Wisconsin.
Elle a pris part au lancement de la campagne du 14 mars
dernier, campagne organisée pour explorer les possibilités qui
s'offrent aux Etats-Unis pour qu'ils puissent adopter des
actions concrètes en qui concerne le changement
climatique.
Q : Votre engagement dans la lutte contre les
effets néfastes du changement climatique vous a amené à
développer un ordre du jour économique écologique. Vous
collaborez également avec des gouvernements locaux et vous les
aidez à trouver des solutions aux problèmes causés par le
changement climatique mondial. Qu'est-ce qui vous a motivé à
défendre la question du changement climatique et quels sont
les obstacles auxquels vous vous heurtez dans la promotion de
cette politique verte?
R. Même si le défi concernant le changement climatique
parait énorme, il est important que les femmes américaines
créent des relations avec les femmes du reste du monde.
Aujourd'hui, aux Etats-Unis, c'est facile de changer de chaîne
lorsqu'une image perturbante apparaît à la télévision; ainsi
on ne se sent pas contraint à réfléchir sur le rôle que notre
pays joue dans une situation donnée. Cependant, le
changement climatique ne vous donne pas cette option. Au fur
et à mesure que les gens sont plus informés, ils commencent à
faire plus attention et ils commencent à réfléchir. Réfléchir
sur les causes du changement climatique ouvre des possibilités
aux gens. Il leur donne l'occasion de prendre de grandes
ou de petites déterminations. L'exemple d'une petite
détermination serait de changer le genre d'ampoule qu'on
utilise; celui d'une grande serait de refuser la
réélection de certains politiciens à moins qu'ils s'engagent
fermement à changer certaines choses.
Mon parcours a été intéressant. Je me suis heurtée à
moins d'obstacles que je ne m'attendais sur ce chemin que je
poursuis dans le domaine du changement climatique. Lorsque je
me rends à la convention annuelle de l'Association des
Lieutenants gouverneurs, je persuade mes collègues à adhérer à
la déclaration ambitieuse sur le changement climatique.
Je dois vraiment réfléchir sur la manière dont je dois aborder
toutes les questions: comment obtenir la grande majorité et
surtout un soutien bipartite ? Donc, j'ai commencé par
travailler avec le Lieutenant gouverneur de la Floride. J'en
aie tiré une leçon fascinante - la question du changement
climatique possède un énorme potentiel; le plus important est
celui d'unir des camps divergents sous un nouveau
leadership.
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Lorsque les femmes prennent le devant, le
monde en
bénéficie. |
Les femmes demandent à l'ONU de « CHANGER DE
VITESSE »
L'humeur
était festive en ce jour froid de février lorsque les femmes
ont lancé la Campagne mondiale pour une réforme visant à
renforcer l'architecture de l'égalité des sexes (GEAR) (GEAR (Gender
Equality Architecture Reform) Campaign, lançant ainsi un
appel aux pays membres de créer au sein des Nations Unies une
entité plus dynamique pour les femmes.
Le lancement
eût lieu durant la réunion annuelle de la Commission de
la condition de la femme des Nations Unies (CSW), où le sous
financement pour la promotion de l'égalité des sexes a été
dénoncé comme preuve du manque d'engagement réel en faveur de
l'autonomisation des femmes. Le budget 2006 de l'UNIFEM est de
57 millions de dollars; c'est 10 pour cent seulement de celui
du FNUAP qui atteint les 600 millions de dollars, juste une
petite fraction de 2,7 milliards de dollars disponibles pour
l'UNICEF et 3,5 milliards de dollars pour le PNUD.
« C'est bien
prouvé maintenant que l'absence d'une entité pour les femmes
plus dynamique, dotée de fonds adéquats et des compétences
opérationnelles viables, dirigée par un ou une Sous-secrétaire
général-e, avec une importante présence sur le terrain,
compromet la promotion de l'égalité des sexes et
l'autonomisation des femmes, » a déclaré June Zeitlin,
Directeur exécutif de WEDO.
Pour pallier
à cette disparité flagrante qui empêche l'ONU d'améliorer
efficacement la vie quotidienne des femmes, des centaines de
femmes ont informé les gouvernements qu'il est grand temps que
l'ONU « CHANGE DE VITESSE.
»
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Les femmes réclament des actions américaines concrètes
sur le changement climatique
Vu que les critiques sur la position américaine
envers les questions sur le changement climatique
deviennent percutantes, WEDO vient de lancer la campagne
suivante :Les femmes
réclament des actions américaines concrètes sur le changement
climatique (WDACC) ; et cela dans ses efforts d'unifier
autour de cette question cruciale les points de vue des
organisations féminines et des organisations spécialisées en
environnement.
Cet événement, unique en son
genre, a reçu l'appui du Rockefeller Brothers Fund (RBF -
Fonds des frères Rockefeller), de la Fondation Heinrich Boell
Foundation (HBF) de l'Amérique du Nord, et était sponsorisé
par Oxfam America, InterAction, 1Sky, Feminist Majority,
National Organization for Women (NOW - Organisation nationale
des femmes), U.S. Climate Action Network (USCAN) et
Communications Consortium Media Center (CCMC).
La Campagne WDACC a été conçue
pour stimuler les groupes des femmes à mettre en question la
politique américaine en matière du changement climatique. Les
É.-U. restent le seul pays industrialisé qui est accusé du
retard face à l'engagement dans la réduction des émissions de
gaz à effet de serre et il est le seul pays industrialisé qui
n'a pas encore signé le Protocole de Kyoto. Celui-ci
exige la réduction des émissions de 5 % en dessous des niveaux
1990 entre 2008 et 2012.
POUR EN SAVOIR
PLUS
|
«
En route pour Doha » - Prochaines
étapes
Le processus consultatif sur le financement du
développement bât maintenant son plein depuis l'annonce de la
date officielle de la conférence qui se tiendra le 29 novembre
à Doha au Qatar. Les défenseurs des droits des femmes et de la
justice sociale sont très actifs. Ils veulent s'assurer
que le document final de Doha couvre, plus amplement que ne
l'avait fait le Consensus de Monterrey en 2002, les sujets
suivants : la féminisation de la pauvreté, les crises causées
par l'environnement et les inégalités économiques mondiales.
L'ébauche de ce document sera rendue publique en juillet afin
que les États membres puissent y réagir et que les
négociations commencent au début du mois de septembre.
Plusieurs réunions se sont déjà tenues, permettant ainsi aux
gouvernements, aux agences de l'ONU, à la société civile et au
secteur privé de donner leurs points de vue et de faire des
recommandations sur les différentes questions relatives au
financement du développement, qui sont à l'ordre du jour. Le
groupe de travail Women's Working
Group on FfD - va participer à tous les processus
consultatifs officiels pour présenter leurs
vues.
Pour plus de renseignements sur les réunions sur le
FfD et pour en apprendre davantage, veuillez visiter les pages FfD du
site Web de WEDO. Jetez un coup d'œil sur notre guide
électronique Gender and FfD Resource Guide, et inscrivez-vous
à notre liste de messagerie électronique FfD Women's Caucus
listserv ffd_wc-subscribe@yahoogroups.com pour être
sur la même page que nous « En route pour Doha . » |
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Get involved -
Participez et lisez notre nouvelle fiche d'information! Changement
d'horizon : les femmes s'unissent pour changer la politique
américaine en matière de changement climatique -Women Unite to
Transform U.S. Climate Policy. Cette fiche révèle la
position des États-Unis par rapport aux résolutions du reste
du monde sur le changement climatique-et ce que vous pouvez
faire pour participer à notre campagne!
POUR EN SAVOIR
PLUS |
Une soirée tenue pour soutenir
les actions pour combattre les effets néfastes du changement
climatique
 Le 5 mars dernier, plus de 40 amis et défenseurs des
actions pour combattre les effets néfastes du changement
climatique se sont réunis dans la résidence élégante d'Ethel
Klein, située dans le beau quartier du Greenwich Village pour
un cocktail et une collecte de fonds en faveur de la campagne
Women Demand Action on Climate Change - les femmes réclament
des actions plus concrètes, une initiative conçue pour
mobiliser les femmes américaines ici aux É.-U. sur la question
du changement climatique afin qu'elles puissent exercer de la
pression sur leurs leaders. Ceux-ci doivent se joindre
au reste du monde pour soutenir un accord dynamique post-Kyoto
sur le changement climatique. L'audience a apprécié les
remarques de Nafis Sadik, membre du conseil d'administration
de WEDO (et ancien directeur exécutif de la FNUAP); ainsi que
le discours de Rosalind Petchesky, ancien membre du conseil
d'administration de WEDO et actuellement professeur de science
politique et des études de femmes à Hunter College et celui de
June Zeitlin, Directeur exécutif de
WEDO.
|
Au sein de WEDO:
Bienvenue
WEDO souhaite
la bienvenue à Rachel T. Harris, qui vient
d'être nommée Coordonnatrice de la campagne « Les femmes
réclament des actions américaines plus concrètes sur le
changement climatique ». C'est Rachel qui mènera la campagne
WDACC (Women Demand Action on Climate Change). Elle possède un
Master en Climat et Société de Columbia University. Avant de
prendre ce poste à WEDO, elle a travaillé pour diverses
organisations spécialisées en questions d'environnement
notamment World Resources Institute, the International
Research Institute for Climate and Society et Environmental
Law Institute. WEDO donne la bienvenue à ses trois stagiaires
de printemps et leur exprime sa gratitude.
Ria
Julien vient du Canada, où elle était membre de
diverses organisations communautaires spécialisées dans les
questions sur la justice économique et écologique. Ayant
travaillé dans la publication, elle poursuit ses études
supérieures en journalisme à CUNY. Elle voudrait publier
des documents sur l'influence qu'exercent les entreprises sur
le climat mondial. Elle fait partie du Programme Justice
sociale et économique de WEDO.
Après une
carrière en danse pendant cinq ans à New York,
Pavithra Kathanadhi a décidé de poursuivre sa
passion, qui est les questions environnementales.
Présentement, Pavithra envoie ses demandes dans les
universités pour faire ses études supérieures.
Elle fait
partie du Programme Développement durable de
WEDO.
Ellaha
Shaheen vient d'Afghanistan et est bénéficiaire de la
prestigieuse bourse d'études Fulbright qui lui permet de
poursuivre ses études d'affaires internationales en se
spécialisant aux questions de développement social et
économique à la New School University. En tant que stagiaire
faisant partie du programme Justice sociale et économique de
WEDO, elle travaille sur le journal électronique de Misfortune
500 pour dénoncer les mauvaises pratiques des
entreprises et suivre de près le processus relatif au
financement du développement de l'ONU.
Au-revoir
Après deux
ans à WEDO, Rebecca Pearl, Coordonnatrice du
Programme sur le développement durable, retourne à son poste
de consultante où elle continuera à travailler sur les
questions sur le changement climatique. « Je suis contente
d'avoir eu l'occasion de collaborer avec tous les partenaires
de WEDO et de faire partie de l'équipe qui a contribué à
l'expansion du Programme sur le développement durable depuis
mon arrivée ici en 2001. Je vais rester en contact avec
tout le personnel de WEDO, parce que la collaboration doit
continuer », a-t-elle déclaré.
Cate
Owren, qui travaillait avec Rebecca sur les questions
sexospécifiques et sur le changement climatique pendant
maintenant un an, va la remplacer et devient la nouvelle
Coordonnatrice du
Programme.
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Le livre CEDAW commémore 25 ans de travail
The Circle of Empowerment, un recueil de
dissertations et réflexions personnelles écrites par les
anciens et actuels membres du Comité sur l'Élimination de
toutes les formes de discrimination contre les femmes (CEDAW),
fête ses 25 ans de travail sur les droits humains des femmes.
Le livre, édité par Hanna Beate Schöpp-Schilling et Cees
Flinterman, en tant qu'éditrice associée, met en exergue les
réalisations des femmes et présente les nouveaux enjeux de la
mise en œuvre de la convention. Pour commander un exemplaire,
veuillez contacter The Feminist Press à www.feministpress.org. Ce livre peut être
commandé en ligne à www.amazon.com. |
Editeurs:
Anna Grossman et Mary
Godinho
Contributeurs: Rachel
Harris, Cate Owren, Mary Fridley, Nadia Johnson, Jelena Pià-Comella, Colette TamkoJelena Pià-Comella y
Colette Tamko
Traduit
par Margaret
Kabamba
WEDO is an international
organization that advocates for women's equality in global
policy. Working in key global forums such as the UN,
WEDO advocates for and seeks to empower women as decision
makers to achieve economic, social and gender justice, a
healthy, peaceful planet and human rights for all. For more
information, visit www.wedo.org . | | |
